Lavakhnir

De Illimune
Révision datée du 2 avril 2020 à 17:16 par Rédacteur Labonté (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Brouillon|[Antoine Darveau, Nicolas Laurin]}} <small> {| class="wikitable" |+Informations générales |- |<strong>Forme de gouvernement</strong> | |- |<strong>Capitale... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Brouillon : Ce texte n'est pas complet, présente des idées qui ne sont pas entièrement organisées et/ou qui peuvent ne pas être cohérentes avec l'univers de jeu. Il n'est pas conseillé de les rapporter en jeu pour le moment, car le contenu actuel peut être contredit par la version finale.
Responsable : [Antoine Darveau, Nicolas Laurin]

Informations générales
Forme de gouvernement
Capitale
Dirigeant
Religion(s)
Population
Armée
Gentillet
Corruption Très faible

Description générale

Territoire

Le territoire de la Cité Franche de Lavakhnir n’est que très petit face aux immenses plaines du Saint Empire de Twyden ou encore en comparaison avec les vertes landes de la Principauté d’Argyle. Confiné entre deux géants naturels, le lopin de terre qui devint Lavakhnir offre cependant des merveilles géographiques inexistantes dans le reste du monde. Tel un joyau émergeant de la colère des éléments, entouré de rivières, juchée sur un plateau surplombant des chutes crystallines, Lavakhnir se dresse fièrement face au défi.

Se résumant à plus qu’une simple cité, le territoire de Lavakhnir englobe plusieurs bourgades de peu d’importance démographique. De façon générale, l’on peut séparer le territoire en deux portions, les hauts-plateaux qui courent jusqu’à Lavakhnir même, et la vallée de Schaffhausen, qui commence aux pieds du Gouffre du Mendiant. Cela confère de nombreux avantages à Lavakhnir.

Les Haut-Plateaux fournissent la Cité en positions défensives naturelles, ainsi qu’en de nombreuses concentrations de minéraux essentiels à la prospérité commerciale de Lavakhnir. Ainsi, or, argent, cuivre et fer se retrouvent en quantités avantageuses pour quiconque possède une fibre commerciale un tant soit peu développée. Leur présence est une des raison du fort succès de la Cité.

La vallée de Schaffhausen, qui suit le sinueux parcours de la rivière du même nom, est la mère nourricière du jeune état. La terre y est noire et riche, et elle soutient une agriculture prospère et diversifiée. Ainsi, pommes, poires, et quelques fruits exotiques, encouragés par le climat doux et le vent chaud qui souffle sur l’endroit, poussent, faisant la richesse des agriculteurs de Lavakhnir.

Si l’on prend en compte le réseau hydrographique très développé de la région , Lavakhnir se retrouve enclavée entre deux rivières, qui bordent son territoire. À l’Ouest, le fleuve Arrensar marque la séparation entre la Cité Franche et la province Impériale du Ghennor. Cette frontière est reconnue par les gouvernements impériaux, argyliens et de Lavakhnir depuis plusieurs décennies. À l’est, le fleuve Brinovitsh borde le restant du territoire, séparant Lavakhnir de la Principauté d’Argyle, en une ligne argentée.

Les rivières Ancelo et Ophela, surnommées respectivement les rivières prospère et aux miroirs affluents des fleuves précédemment décrit se recoupent en plein centre du territoire de Lavakhnir, à l’endroit même ou les plateaux cèdent leur place à la vallée. Leur jonction s’effectue avec fracas dans le gouffre du Mendiant, et les rivières reprennent ensuite calmement leurs cours.

De petits lacs parsèment la paysage de Lavakhnir, mais de ceux-ci, seulement trois sont dignes de mentions. Crées par l’accumulation de l’eau derrière les barrages, imposantes structures qui ont fait la renommée de Lavakhnir autant au niveau intellectuel que touristique, ces lacs sont utilisés pour la plaisance, bien que tous se doutent qu’ils aient une autre utilité, la logique expliquant rapidement que les barrages ne sont naturellement pas nécessaires.

Les barrages sont au nombre de trois, imposants et défiant la logique et le génie. Fierté de Lavakhnir, ils sont entretenus avec soins et confinent de larges masses d’eau dans les lacs Antorie, Salvare et Eldreas. Le barrage d’Antorie, situé non loin de Slad Zénon, garde les eaux du second plus grand lac du territoire, cédant sa place seulement au barrage de Salvare et à son lac. Le moins volumineux des lacs correspond au plus petit, et plus ancien barrage, celui d’Eldreas, qui servit de modèle aux deux autres.

Autant sur les plateaux que dans la vallée de Schaffhausen, de larges bandes de forêts très luxuriantes sont exploitées de façon rationnelle et intelligente, sans menacer ces dernières. Le bois de Lavakhnir est une essence particulièrement recherchée, autant dans le mobilier des voïvodes d’Argyle que dans les riches trônes des cardinaux impériaux.

Voilà qui résume bien la géographie du territoire de Lavakhnir, et qui explique les nombreux conflits qui parsèment l’histoire pour la possession de cette envieuse région. Véritablement bénie par le destin et la nature, l’endroit porte en lui les gênes d’une nation puissante et établie, cependant encore à ses premiers balbutiements.

Situation géographique

À cheval sur la frontière des deux plus grandes puissances militaires du monde connu, Lavakhnir tire avantageusement son épingle du jeu. Bordée à l’est par la province impériale du Ghennor, qu’elle éclipse largement par son niveau de développement, ainsi qu’à l’est par le Voïvodat de Jarvheid, la Cité Franche et son territoire voient leur enclavement complété par une frontière commune avec le Voïvodat de Korviat au Sud.

Système politique interne

La vie politique de la Cité Franche de Lavakhnir est animée par un système semi-démocratique. Le Grand Banquier de Lavakhnir, représentant directement issu des plus riches hommes de la cité, est appuyé dans sa tâche par un conseil d’administration démocratiquement élu, selon les standards de Lavakhnir. Les élections des membres du conseil, issu des différents bourgs, se font à date fixe, sous supervision du Grand Banquier.

Ce conseil siège à la mairie de Lavakhnir, et se réunit une fois par mois, afin d’entériner les décisions officielles prises par la Cité. Selon la Charte de Kassandre, le pouvoir du Conseil d’Administration de Lavakhnir est entier et total, et nul ne saurait le contester. La Charte stipule que la population doit être maîtresse de sa destinée et qu’ainsi donc, les intérêts particuliers doivent être mis en veilleuse pour faire place aux intérêts de la masse et des indigeants.

Le grand banquier actuel, est le Richissime Ulrich Von Leï, descendant d’une des familles fondatrices de la cité. Sa fortune est évaluée à quelques centaines de royals, voire quelques milliers. Il fut élu à sa position après la terrible banqueroute des Douze, un groupe d’investisseurs étrangers qui perdit sa fortune dans une malencontreuse affaire d’hérésie en 723 après l’Aédon.

Officiellement, c’est le conseil d’Administration, tirant son pouvoir de la Charte de Kassandre qui dirige souverainement la Cité Franche. Officieusement, s’en est tout autre. Depuis toujours, le véritable pouvoir de la Cité de Lavakhnir est tenu par Kassandre, une mystérieuse femme qui a su, par le passé, fédérer les différentes guildes de la ville sous son égide, formant ainsi la Ligue de Kassandre. La ligue regroupe les dix guildes les plus influentes de la cité, et coordonne leurs actions afin d’optimiser les profits et de veiller à la défense des intérêts de Lavakhnir partout dans le monde.

Les guildes sont les véritable organes du pouvoir Lavakhnois et c’est sur leur équilibre précaire que tient la cité. Elles se sont, au fil des années, répartis les différentes tâches de l’administration municipales et elles les exercent de façon souveraine et autoritaire. Personne dans la ligue ne questionne l’agissement des autres, tant que les résultats et les performances rencontrent les objectifs formulés par Kassandre.

Situation politique externe

La situation politique extérieure de la Cité Franche de Lavakhnir est très diversifiée. Ses puissants voisins inspirent souvent la crainte, mais son commerce fleurissant lui ouvre les portes de nombreuses administrations et lui assure des oreilles attentives dans la plupart des contrées du monde.

La Principauté d’Argyle est un incontournable pour quiconque aborde Lavakhnir. Ancienne dépendance Argylienne, la Cité s’est émancipée avec le temps, mais conserve toujours de bonne relations avec la Principauté. Bien entendu, la crainte de voir les argyliens revenir en force pour assimiler la Cité est toujours bien vivante, mais la population est rassurée par les barrages qui offrent une protection très forte à la populace lavakhnoise et qui peuvent faire rapidement grimper les coûts d’une expédition militaire. Néanmoins, tous sont lucides, à tout moment, Argyle peut mettre fin à l’indépendance de Lavakhnir, mais cela se fera au coût de nombreux problèmes avec l’Empire.

Le Saint Empire de Twyden reluque le joyau qu’est Lavakhnir pour compléter son avancée territoriale vers Argyle. Position stratégique de choix pour le lion impérial, Lavakhnir serait sans doute plus facile à envahir en provenance de l’Empire. Par contre, Argyle réagirait très fortement, voilà pourquoi la Cité Franche vie en paix depuis longtemps. Profitant de la trop grande rectitude de l’Empire, trop morale dans sa consommation et dans ses pratiques commerciales, Lavakhnir, avec ses tarifs douaniers exceptionnels, se rempli les poches de couronnes impériales et de leï argyliens. Lavakhnir est aussi un grand investisseur dans la Maison de Versant, et dans la province du Ghennor, espérant économiquement assimiler la dite province, ou du moins, prévenir une invasion. Encore une fois, la lucidité indique qu’à moins d’un grand coup d’éclat, la Cité Franche ne saurait résister à un assaut des forces impériales.

La Confédération Urdienne à toujours été un ennemi commercial important pour Lavakhnir. Longtemps écrasée par la domination de Cennor, la jeune Cité-Franche s’est émancipée au cours des dernières décennies, sous l’impulsion de la Ligue de Kassandre. Les relations entre Lavakhnir et les cités de la confédération varient bien entendu, passant de la bonne entente avec la magique Kolnick, par la neutralité avec Shagot, Blivek et Lausargne à la guerre commerciale avec Cennor.

La Cité de Dorgon, qui s’est récemment vu exclure de la Confédération Urdienne entretient de très bonnes relations avec la Cité-Franche de Lavakhnir. Simplement de par leurs statut commun de Cité-État, les deux villes s’échangent les politesses et les courtoisies. Bien entendu, Lavakhnir n’est pas aussi puissante que la Dorgonesque cité, mais son expérience politique est profitable pour la cité de Dorgon. De plus, les affinités magiques des deux villes les rendent très promptes à la coopération. Ombre au tableau, les Lavakhnois travaillent étroitement avec les marchands de Dorgon pour pousser le vieux mage à ouvrir les portes de la ville aux commerçants.

Au niveau des relations avec le Bastion, il faut comprendre que Lavakhnir est un des créanciers de l’opération du bastion. Sans y envoyer de soldats, Lavakhnir paie sa participation pour faire bonne figure, et aussi un peu par crainte de ce qui arriverait en cas de brèche du Bastion. N’étant pas si loin, après tout, c’est une bonne mesure de sécurité. Il paraîtrait que Kassandre serait une amie personnelle du Lion d’Asdalan, rumeur non confirmée.

Le jeune ,quoi qu’ayant une population très vielle, royaume de Naithan est perçu avec un œil très favorable par les autorités de Lavakhnir. Premièrement, la mentalité de Naithan se rapproche de celle des Lavakhnois mais ils ne se laissent pas leurrer. Il n’y a de place que pour une seule Lavakhnir après tout. Par contre, flairant les bonnes opportunités d’une amitié relative avec Naithan, la ligue de Kassandre s’assure de maintenir des relations cordiales avec le Royaume.

Due à sa position face à Naithan, les relations avec la Cour elfique se sont dégradées rapidement. De plus, les elfes n’ont jamais rien compris aux lavakhnois, et la condescendance est un trait de caractère qui ne fait qu’envenimer les choses, de part et d’autres. Les échanges commerciaux sont réduits au minimum, et se font souvent par intermédiaire neutre. Lavakhnir n’ayant pas participé à la défense de la Forêt Noire, citant des problèmes dans ses barrages, la rancune elfique s’abat sur la cité.

La Khalonnie a toujours suscité l’intérêt des Lavakhnois, autant par son alcool de qualité inégalée, que même les meilleurs brasseurs de la Cité ne peuvent surpasser, que par son attitude fière et fêtarde. Les khaloniens sont de lointains amis, et c’est pour le mieux tant qu’ils restent lointains, après tout, il n’on ni la classe ni la prestance des Lavakhnois. Bien entendu, chaque Lavakhnois qui se rend en Khalonnie est aussi en mission pour voler les secrets des boissons Khaloniennes. C’est en quelque sorte du patriotisme commercial.

Les terres du Nord et le Nord-Nord sont des régions trop éloignées pour susciter l’intérêt de la Cité Franche. Les relations sont donc au neutre, voir cordiales, seulement dans l’optique de garder les portes ouvertes en cas d’éventuels bénéfices. Sinon, la distance se charge de tuer tout rapprochement entre les deux nations, et de façon générale, un Lavakhnois ne verra jamais un homme du nord que dans les contes pour endormir les enfants.

S’en est de même pour les lointaines contrées du Shataï et du Mohit, qui animent l’esprit créatif des habitants de Lavakhnir. Trop loin pour l’établissement de relations et d’ambassades, ces nations ont néanmoins reçus les bons souhaîts des autorités de la Cité Franche. Les commerçants lavakhnois rêvent d’une exclusivité sur la soie, notamment les tissus fins Honoguchi, et sur les épices du Mohit. Si seulement une route de commerce pouvait être ouverte.

Finalement, le Bastion Bélénois attire de nombreux explorateurs et aventuriers de Lavakhnir, qui encore dans un excès de patriotisme commercial, tente de mettre la main sur le fameux Vif’Argent, pour des raisons aussi diverses que les motifs des guildes qui les animent. Les autorités de Lavakhnir font nombres de courbettes aux jeune gouvernement bélénois pour obtenir un accès aux quelques rares pépites restantes. Bien entendu, la Cité Franche ne restera pas courbée indéfiniment, question d’honneur.

Commerce

Le commerce occupe un rôle central dans la vie de la Cité Franche de Lavakhnir. Haut-lieu commercial, la cité transige énormément avec ses voisins argyliens et impériaux. Bien d’autarcique officiellement, la Cité importe néanmoins quantité de matières premières pour les transformer, mais aussi pour stimuler sa croissance.

Au niveau des importations, la laine et les peaux impériales sont un achat majeur de la cité, ainsi que le bois venant de Bourne et du Ghennor. Il est à noter que Lavakhnir importe massivement de ces ressources, afin de faire baisser leur prix d’acquisition. Plusieurs diront que la cité consomme trop pour une population de sa taille, et les plus malhonnêtes parleront d’une économie noire très développée.

Outre ses importations, la cité franche de Lavakhnir se démarque par ses nombreuses exportations. Tout d’abord, les fruits cultivés dans la vallée de Schaffhausen sont bien tendres et très juteux, les rendants très attrayant pour les fines tables argyliennes. Le commerce des produits maraîchers décroche une portion non négligeable de l’exportation Lavakhnoise, avec environ 10% du total.

Le bois de Lavakhnir, une essence rare et recherchée, est exploité avec parcimonie par la Guilde des Porions. Tout est mis en œuvre afin de conserver la ressource en bon était et en abondance, et on ne lésine pas sur les mesures de sécurité concernant la forêt, qui n’est qu’en très petite partie accessible à la population. Le secteur forestier et les artisans du meuble décrochent néanmoins 20 % des exportations de la Cité Franche.

Le commerce des minéraux précieux, semi-précieux et du fer est le secteur porteur de l’économie de Lavakhnir. Possédant d’envieux gisements, la Cité Franche exporte ces minéraux vers Argyle et l’Empire, profitant du froid commercial entre ces deux nations à ce sujet pour se remplir les poches. De plus, une fine tradition de forgerons complète le tableau, permettant aussi la vente d’armes d’une grande qualité, très appréciée de l’Empire. L’On raconte que près de 10% des troupes impériales seraient équipés avec des armes Lavakhnoises, mais cela tient plus d’une rumeur pour s’encenser des autorités de la Cité que d’une réalité. Le secteur des produits miniers décroche néanmoins 50% des exportations Lavakhnoises.

Le dernier 20% des exportations se sépare en de multiples secteurs, comme par exemples dans l’orfèvrerie, ou encore la joaillerie et la fabrication de miroirs. Lavakhnir est d’ailleurs le premier , et de loin, producteur de miroirs du monde. Les murs de la cité en sont recouverts, si bien qu’elle se dresse radieuse, par dessus les Gorges du Mendiant, comme une sphère de lumière au bord du gouffre. L’On raconte même que de nombreux magiciens redoutent d’attaquer la cité, de peur que les sortilèges leurs soient retournés.

Une dernière grande source de revenus pour Lavakhnir est la présence de nombreuses banques, contenant l’argent de grands cardinaux impériaux où des quelque margrave d’Argyle, bien en sûreté dans les coffres de Lavakhnir. De façon générale, les banquiers de Lavakhnir sont tellement persuasifs, qu’ils convainquent souvent leurs clients de vivre plus austèrement que de faire face au danger d’un retrait et au transport de l’argent.

Bien entendu, cela ne couvre que la portion, légitime du commerce. L’activité commerciale est très intense dans Lavakhnir, et encore plus dans le réseau de grottes creusées en dessous. Tout bon voleur et contrebandier à déjà visité les sous-sols de Lavakhnir, remplis de trésors et de merveilles de toutes sortes. On y fait l’échange de produits volés, d’œuvres d’arts( Fabrication de faux), la contrebande d’esclaves et d’objets magiques, la fabrication et la vente des drogues les plus rafinées de l’Ouest. Largement contrôlé par les guildes, le marché noir de Lavakhnir est une source de profit encore plus grandes que toutes les activités officielles de la cité. Se finançant aussi dans les coffres des banques, ces derniers étant aussi les coffres des guildes, les opérations illicites Lavakhnoises sont très impressionnantes, et surtout, presque impossible à découvrir. De nombreux soupçons pèsent sur la cité, mais le jeu politique fait rapidement ravaler leurs scrupules aux potentiels acheteurs.

Villes et villages importants

La Cité-Franche de Lavakhnir regroupe une population d’approximativement 35,000 âmes, réparties majoritairement dans la Cité elle même qui s’établit à une bonne trentaine de milliers d’habitants. La cité est divisée en faubourgs abritant presque l’intégralité de la population Lavakhnoise.

Des autres lieux dignes de mentions au niveau démographique, notons, le paisible village de Slad-Zénon, regroupant quelques 500 fermiers, la Commune d’Asfalia, rassemblant quelques 1,200 âmes, le village de Schaffenhausen, réunissant la population plus près d’Argyle de près de 1,500 habitants, et finalement, le petit village de Fribourg, réunissant 700 habitants. Ces dits villages ne sont distant que de très peu par rapport à Lavakhnir, qui ne possède pas un très grand territoire.

La composition de la population Lavakhnoise frise le 100% d’humains. Les autres races sont les bienvenues dans la cité, mais ne semble jamais s’y éterniser, ou même s’y établir. Certains nains ont formés un petit quartier dans la commune d’Asfalia, mais sans plus. La population lavakhnoise est d’ailleurs jeune, et l’on dénombre une légère majorité de femmes par rapport aux hommes.

Les Dix Guildes de la Ligue de Kassandre

Le Cercle de Platine

Dirigé par nul autre que le grand banquier, Ulrich Von Leï, le cercle de Platine est la première et plus riche guilde de Lavakhnir. Depuis toujours, le chef du Cercle de Platine est porté au pouvoir comme grand banquier, afin d’assurer à la guilde une main-mise sur la diplomatie extérieure ainsi que le commerce. Le cercle regroupe tout les hommes d’affaires qui se conforme au modèle économique Lavakhnois et à sa « rude éthique ». Les ramifications du cercle dépassent largement la Cité Franche, et plusieurs capitaux sont investits à l’étranger, dans des projets toujours bénéfiques à la réputation de ces mécènes.

Le Poing de Fer

Regroupant le fleuron des forces de dissuasion et de maintien de la paix de Lavakhnir, ayant pour chef la charismatique et très crainte Saram Poing de Fer, l’organisation du même nom se charge de régler tout les problèmes de sécurité et de dérangement à l’ordre publique. Bien que Lavakhnir aie une force officielle de police, tous savent que les plus compétents seront inévitablement incorporés au poing de fer. Basé dans le faubourg de Slad-Zénon, depuis l’élection de Saram en 727 après l’Aédon, Les hommes et les femmes de Saram sont parmis les plus redoutés de la Cité-Franche car leur patience n’a d’égal que le temps requis pour recourir à leur service.

L’Union Douanière

La très honorable union douanière de Lavakhnir s’occupe des fonctions commerciales de taxations aux postes frontaliers et de la « seconde » taxation pendant que le dit marchand est entrain de remplir le formulaire de la première taxation laissant ainsi sa charrette libre à toutes mains agiles et ingénieuses. Le Grand Percepteur, Eugène Chantilly, aux rênes de cette organisation depuis la chute de son frère, Andreï. Son opposition à Saram Poing de Fer est aussi légendaire que le pathétisme de la mort de son frère. Cependant, grâce à la subtile influence de Kassandre, que l’on soupçonne de partager ses faveurs avec lui, l’animosité n’éclate pas au grand jour.

La Guilde des Forains

Depuis aussi loin que l’on puisse remonter, l’histoire de Lavakhnir est une histoire de tavernes, de fêtes grandiloquentes et de boisson en abondances. La guilde des Forains, plus ancienne guilde à s’être formée dans la cité, gère pacifiquement toutes ces festivités et s’assure qu’aucun débordement inconvenant n’arrivent, que l’alcool ne manque point et que les substances du plaisir soient disponibles à tous et chacuns. De plus, les nombreux établissements de jeu de hasard de la cité son administrés par ces fidèles et honnêtes comptables. Le Grand Forain, Yuri Bashkiroff, assume les rennes de la guilde depuis maintenant bientôt une décennie. Son opposition au clergé de Tharos est vivement connue de tous, puisqu’à l’entendre ce sont tous de sâprés tricheurs et usurpateurs. L’histoire de sa défaite au championnat de jeu de dés, face à nul autre que le Patriarche de Cennor il y a de cela des années est toute aussi connue.

L’Ordre du Miroir Prismatique

Le débat est toujours ouvert à savoir si la plus grande réalisation de Lavakhnir est son miroir prismatique giganteste, qui trône au dessus de la tour de la Banque Centrale de Lavakhnir, dominant la cité de son éclat, ou encore ses barrages complexes, mystifiants mêmes les nains les plus férus. La réponse est déjà toute trouvée, pour Viktor Von Schaffenhausen, Grand Reflet de l’Ordre du Miroir Prismatique. Cet ordre de mages veille sur la création argentée qui fait leur fierté depuis maintenant presqu’un siècle. Les enchanteurs sont particulièrement dominant dans l’ordre, suivi de tout ceux dont la magie peut embellir et rehausser l’éclat de la cité.

Le Conclave

Pour les membres du conclave, la magie arcanique est un cadeau inégalé d’une puissance incroyable, et non pas un simple outil de décoration comme le croient les Mages de l’Ordre du Miroir Prismatique. D’ailleurs, le Conclave et son chef, François d’Asfalia dit l’ancien, ne rêvent que de transformer le Miroir Prismatique en une formidable arme de destruction, plutôt qu’un objet d’art, car la lumière concentrée efficacement dans une miroir si grand pourrait détruire des armées, ou encore, brûler des champs dans les territoires avoisinant la cité. Beaucoup de critiques fusent sur le conclave, quant à son manque de transparence, les plus hardis osant même associer l’honorable mécène qu’est François d’Asfalia au culte de Xalarthu. Cependant, Kassandre se porte garante de son intégrité, ce qui suffit à dissiper tout soupçon, car quiconque doute de Kassandre ne survit pas longtemps à Lavakhnir.

La Confrérie des Maîtres

L’artisanat ainsi que la fabrication et la transformation des matières premières ont toujours été des créneaux très importants de l’économie de Lavakhnir. Fédérés en une confrérie, les artisans, tout domaines confondus, sont menés par la très éloquente Eugénie de Beauchênes. La force de ce regroupement tient en le fait qu’ils constituent un pilier non discutable de l’économie car tout le monde doit se vêtir, se loger, utiliser les nombreux produits de la Confrérie. Voilà sans doute pourquoi le cercle de platine semble littéralement traiter la Confrérie au petits oignons. La renommée des artisans de Lavakhnir n’est plus à faire, même si certains peuvent critique le style non-orthodoxes des artisans Lavakhnois.

La Fraternité du Palais de Verre

La Fraternité du Palais de Verre remonte à de nombreuses décennies, lorsque le grand banquier de l’époque, Elloüs le Magnifique, avait ordonné la construction d’un palais de verre, pour Kassandre, dont il s’était apparemment entiché. Devant la complexité d’un tel projet, les architectes de l’époque, qui passèrent près de trois décennies sur le chantier et à la conception, se nouèrent d’une amitié et d’une franche-camaraderie inusité, qui mena à la fondation de la fraternité du Palais de Verre, regroupant tout les apprentis de ces dits architectes, et les apprentis de ces apprentis, et ainsi de suite, depuis des générations. Chargés du complexe entretien des barrages de Lavakhnir, dont la fonction est bien plus grande que ce qu’il paraît, les membres de la Fraternité sont très influent dans le pouvoir officieux de Lavakhnir. La Fraternité est présentement menée par le Contremaître Fernando Pisa, dont le leadership est critiqué, à la vue de ses récentes créations, pour le moins, originales.

La Guilde des Porions

Comme vous le savez, Lavakhnir est doté de nombreuses ressources naturelles, qu’elle exploite d’une main de maître. Justement, cette main appartient à la Guilde des Porions. Représentants de la majorité des mineurs, bûcherons, agriculteurs et exploitants de la nature, la Guilde travail en collaboration avec le cercle de platine et la confrérie des maîtres pour propulser Lavakhnir vers le sommet commercial où le guide sa destinée. Le maître-porion Thaddeus Von Lukakçs, un très âgé mineur d’argent, est le chef de cette guilde qui tente moins de prendre le pouvoir réel que de conserver ses acquis et ses conditions de travail.

L’Aube Éternelle

Une bonne population est une population obéissante aux dogmes établis. Loin de vouloir la compassion et le don de soi que préconise l’Église Aédonnite impériale, ou encore une croyance indue en la chance comme l’enseigne le culte de Tharos, l’Aube Éternelle, avec à sa tête le Rédempteur Valerius Septimus, s’occupe de promouvoir la croyance en « Usire » et les autres autres dieux. Ils gèrent tout les « temples » et prodigue tout les « enseignements » requis à la bonne conduite des citoyens. L’influence de l’Aube Éternelle est très grande, et son réseau d’informateur est extrêmement diversifié. On raconte même que le Rédempteur serait en contact quasi permanent avec Kassandre.

Histoire