Duché de Champagnol
Responsable : Jefferson Rivard
Capitale(s) | Chastel-Blanc |
Population | |
Religion(s) | Divinités de l'Ordre et Voie du Potentiel |
Sommaire
Introduction
Le duché de Champagnol, nouvellement établi provient des comtés de Champagnol et de celui des Hautes-Terres. Il est le lieu de pouvoir du duc Robert IV. Champagnol se distingue par sa forte effervescence populaire. On dit que c’est de la base de cette société que proviennent une bonne partie des initiatives de lutte contre les territoires du Chaos, de conquêtes et de réformes politiques. Les terres qui constituent le duché ont été libérées de Dagoth et de ses successeurs dans les dernières années, sous l’impulsion d’armées populaires. Bien que l’étendue restreinte de ses territoires en fasse un joueur plus modeste que les autres sur la scène politique, le duché de Champagnol et son dirigeant demeurent des incontournables dans le paysage bélénois. Ils ont pris les devants politiques à quelques reprises dans les dernières années.
Description générale
Situation géographique
Le duché de Champagnol reste un territoire en expansion, dont la plupart des activités gravitent autour de son principal bourg, Chastel-Blanc. Néanmoins, à la suite de la révolte de 769, la région connaît une effervescence et une croissance démographique. Le duché partage sa frontière Nord avec Le Royaume du Nord, sa frontière Est avec La Cours Elfique, la frontière Sud et Sud-Ouest est partagée avec le Trône de l’Est et depuis peu, le duché a maintenant une frontière Nord-Ouest avec Taurë Ilfirïn.
Le duché de Champagnol est composé de 3 comtés.
Dirigeant & Gouvernement
Dirigeant : Le duc de Champagnol, Robert IV
Comtes : Le vicomte de Champagnol, Théodule Prisk Le comte des Hautes Terres, Albert Frontenay La comtesse des Flores, Anatole Sureau
Situation politique intérieure
La région de Champagnol a vécu plusieurs transformations politiques au fil du temps. Passant d’une théocratie sous l’alliance de Solèce, à une méritocratie sous Terra Homines, elle devient un régime féodal sévère sous la conquête de Dagoth. C’est désormais un régime féodal populaire.
La révolte à Chastel-Blanc en août 769 provoque un changement de culture politique. Malgré la majorité encore paysanne de Champagnol, une classe d’artisans et de bourgeois émerge et revendique de nouveaux droits. La haute noblesse, formée surtout de suivants du Chaos ou sympathisants de Dagoth, est en chute libre dans le comté. La révolte provoque donc un affaiblissement de l’aristocratie.
La féodalité Champagnolaise
Le régime politique de Champagnol est basé sur le régime féodal classique. Cependant il possède certaines originalités. La hiérarchie nobiliaire de Champagnol est la suivante :
Duc/Duchesse / Protecteur
Conseil ducal
Maréchal/Maréchale
Sénéchal/Sénéchale
Chancelier/Chancelière
Intendant/Intendante
Chapelain/Chapelaine
Titres spéciaux Marquis/Marquise
Vicomte/Vicomtesse
Comte/Comtesse
Baron/Baronne
Banneret
Chevalier/Chevalière
Écuyer/Écuyère
La petite noblesse
Les domaines fonciers les plus petits sont des baronnies et sont possédés uniquement par des barons ou des baronnes. En deçà du titre de baron, bannerets et chevaliers peuvent être propriétaires, mais plus souvent de petits manoirs où ils résident sans vassaux ni serfs. Mais la majorité habite dans le domaine du suzerain à qui ils ont offert leur vassalité.
Les comtes et comtesses
Les comtés, dirigés par un comte ou une comtesse, sont des regroupements de baronnies. Les comtes et comtesses sont eux-mêmes à l’origine des barons, mais d’autres barons leur ont prêté serment de vassalité.
Le duc ou duchesse
Le duché, un ensemble de comtés réunis par lien de vassalité, est gouverné par un duc ou une duchesse. En l'occurrence, Robert IV, défenseur du peuple nommé par le Conseil Ducal.
Les titres spéciaux
D’autres titres spéciaux sont possibles, comme en premier lieu celui de marquis ou marquise dont l’utilité est la défense d’une marche, fief établi aux frontières du territoire. Ce titre permet de lever un Ost militaire dans sa marche plus rapidement et dispose généralement de fortifications. Par contre, le duché de Champagnol ne dispose pas encore de marche; s’il prend de l’expansion, il pourrait en former une. En second lieu, l’autre titre spécial possible est celui de vicomte et vicomtesse, donné à ceux et celles qui disposent de droits administratifs sur des bourgs à franchise (voir les chartes de franchises). En d’autres mots, ce sont des nobles qui gèrent des villes.
Le conseil ducal
Certains titres ne sont pas reliés à des droits sur des fiefs. C’est le cas des titres reliés aux fonctions du conseil ducal. Le duc ou la duchesse délègue des tâches et responsabilités à des administrateurs et administratrices. Ces derniers forment le conseil ducal, disposant d’un maréchal (militaire), d’un sénéchal (justice), d’un intendant (fiscalité et affaire domestique), d’un chapelain (religion) et d’un chancelier (diplomatie). En pratique, la noblesse est une condition nécessaire à l’obtention de tous ces postes. Néanmoins, en Champagnol, il est aussi facile de perdre son titre de noblesse qu’il est aisé d’être anobli. Certaines familles s’élèvent et d’autres s’écroulent dans l’oubli.
Le peuple et ses droits
Malgré toute cette hiérarchie nobiliaire, le peuple a beaucoup de droits et de libertés en Champagnol. Non seulement le roturier commun est égal aux nobles devant la loi, mais en plus, les choses du quotidien sont généralement décidées de manière collective en Champagnol. Chaque fief a donc des assemblées populaires annuelles, ou même mensuelles, où les habitants donnent leurs opinions. Certains fiefs ont même des arbres à palabres ou lieux du même genre pour ce genre de rassemblements. D’ailleurs, il n’est pas rare pour la noblesse champagnolaise de nommer de simples roturiers à des postes administratifs ou de conseillers. Les nobles locaux sont donc très à l’écoute de la population et prennent au sérieux les doléances quotidiennes. En outre, même si une grande partie du territoire est composée des fiefs distribués aux nobles, de nombreuses terres communes échappent à leur contrôle comme des prés ou des boisés ancestraux où tous peuvent aller faire paître leur bétail, cueillir, chasser ou cultiver ; ce sont les alleux. Le droit d’usage, de vaine pâture et de pacage est fortement estimé par les habitants. On dit d’ailleurs qu’Aurélius opère selon la maxime « nulle terre sans seigneur », alors que Champagnol suit plutôt la maxime d’allodialité « nul seigneur sans titre ». Ceci signifie que toute terre sans seigneur est théoriquement collective ou partagée et que, même sur les fiefs, les habitants ont souvent des droits acquis.
Les nobles dans ce système sont surtout des propriétaires terriens disposant de revenus, de quelques domestiques et d’une meilleure qualité martiale ou administrative. Ils sont en ce sens plus aisés, plus éduqués et forment le cœur de l’armée champagnolaise régulière pour ce qu’il en est. Toutefois, les habitants ont des attentes et les nobles ont intérêt à les respecter. Ces derniers sont aussi très impliqués dans les affaires publiques et sont majoritaires présents dans tous les titres, magistratures et fonctions. Les vieilles familles patriciennes se font souvent concurrence pour les meilleures positions. De ce fait, le métier d'hérault est très populaire en Champagnol car ces spécialistes de l’héraldique et de la généalogie peuvent donner une légitimité et du prestige aux familles. Le savoir généalogique est en ce sens une richesse culturelle et sociale que les Champagnolais chérissent beaucoup.
Les chartes de franchises
Par ailleurs, certaines villes échappent partiellement au système féodal, c’est-à-dire, pour le moment, Harvesbourg et Chastel-Blanc. Ces deux principaux bourgs ont des chartes de franchises, des ensembles de droits légaux accordés par le duc lui-même souverain de ces lieux. Le duc est donc théoriquement le souverain responsable de ces deux bourgs. Cependant, par le biais de ces chartes, il délègue à des autorités locales certaines responsabilités administratives, les nommant ainsi vicomtes et vicomtesses. Généralement, il s’agit de citadins habitant déjà le bourg en question et ayant une certaine reconnaissance de la part de la bourgeoisie locale, sinon des courtisans du duc ayant obtenu son appui. Des échevins sont également élus dans le bourg afin de former un conseil assistant les vicomtes et vicomtesses dans leur administration de la ville.
Les factions
Le duché de Champagnol n’est pas un bloc politique monolithique, il existe des divergences à l’interne. En raison de sa petite taille, on peut facilement nommer les principales factions politiques qui l'influencent. Par contre, la majorité de la population champagnolaise est constituée d’agriculteurs pacifiques qui vivent au rythme des saisons, donnent des offrandes à Gaea pour leurs bonnes récoltes et respectent les traditions et le folklore local, ces gens ont donc peu d’intérêt pour la politique :
Les Loyalistes de Penthièvres
Certains en Champagnol apprécient moins Amaury, mais d’autres voient en lui l’unique possibilité pour Champagnol de prendre de l’expansion et de prospérer. Certains voient aussi une causalité entre la libération de Champagnol suivie d’une relative prospérité et l’arrivée d’Amaury au pouvoir. Ce sont les Loyalistes de Penthièvres. Ces loyalistes sont nommés ainsi en raison de leur loyauté sans faille à la lignée de Penthièvres, dont le duc Amaury est, selon les dires, le seul et unique héritier légitime. Pour ces loyalistes, il faut faire compétition à la reine usurpatrice Marussia, sœur adoptive d’Amaury, et lui prendre sa couronne pour unifier Bélénos en un seul royaume sous Amaury et ses descendants. Les loyalistes ont en général une tendance légère et modérée à la centralisation et à l'homogénéisation du pouvoir, ce qui est une position délicate à assumer en Champagnol. Amaury a été ainsi obligé de faire des compromis en ce sens, une qualité pour laquelle il est reconnu, déléguant plus de pouvoir au peuple et aux petits nobles. Beaucoup de loyalistes sont des épées-liges galléonites qui ont migrés en Champagnol avec Amaury, ou bien des chevaliers aédonites d’Aurélius ayant quitté pour prêter allégeance à Amaury en raison souvent d’un désaccord ou d’une déception envers Marussia. Les loyalistes ont peu de ferveur religieuse et sont davantage des soldats ou des administrateurs. Beaucoup des loyalistes ont suivi Amaury dans sa traversée de Bélénos pour reprendre la couronne d’Aurélius. Certains sont restés à Champagnol afin de soutenir à distance cette grande traversée.
Les Patriciens
De nombreuses familles de Champagnol sont très anciennes. Certaines familles habitant les lieux depuis l’Alliance de Solèce ou bien avant. Certaines sont propriétaires de domaines à la campagne, d’autres sont dans les guildes des bourgs comme artisan, intellectuel ou marchand. Cette nouvelle classe sociale en émergence exige de plus en plus de droits et insiste pour être prise en compte dans les décisions publiques. C’est probablement la faction la plus modérée, mais dont il ne faut pas sous-estimer sa capacité à venir influencer la politique champagnolaise. Leur nombre augmente. Ils possèdent une large part des moyens de production de Champagnol. Ils ne sont pas opposés à la noblesse, dont plusieurs font partie, mais ils souhaitent une petite noblesse humble et proche du peuple dont ils se considèrent être les représentants. Les patriciens sont aussi fiers du folklore bélénois, fiers de son histoire et de sa généalogie.
Les Jacqueries
Il est difficile de donner un nom à cette faction, puisqu’elle ne possède pas d’organisation officielle. Il s’agit davantage des mouvements sociaux spontanés et périodiques que d’une faction politique au sens strict. C’est pourquoi le terme de «jacqueries» est souvent utilisé pour désigner ce phénomène. Cette faction regroupe un ensemble d’idéologies populaires radicales, dont le point en commun est une réduction au minimum de la noblesse, l’abolition de l’aristocratie et de la monarchie, un certain chauvinisme bélénois, puis une solidarité sociale qui revendique de meilleures conditions de vie pour le petit peuple, la valorisation du folklore et de l’économie locale. Ces jacqueries peuvent parfois mener à des tribunaux populaires, à des assassinats, à des émeutes ou encore à des saccages de fiefs ou de quartiers bourgeois. Tout cela a débuté sous le règne de Dagoth alors que les familles ayant tout perdu et les esclaves enfuis se réunissaient en association de réfugiés politiques pour affaiblir localement la régence de Dagoth. Suite à la révolte de Chastel-Blanc, les jacqueries se sont intensifiées pour chasser les priants des dieux du Chaos restants et leurs collaborateurs. Depuis, les jacqueries se sont atténuées et sont de plus en plus orientées contre ceux qui voudraient centraliser le pouvoir et collaborer avec des étrangers. Certains mouvements sont retournés à la vie normale, se transformant en associations civiles ou en organismes de charité. Il y a donc une liaison très forte entre ces mouvements de protestation et les organismes communautaires qui aident le peuple directement.
Villes et villages importants
Voir Les Comtés bélénois.