Marais de Katabuy

De Illimune
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Source : Wikibélé

Description

Les marais de Katabuy sont situés au Sud-Est du Bastion. Au cours des années, la plupart des grandes nations telles que Twyden, Argyle et la Confédération Urdienne se sont tour à tour intéressées au marécage, espérant y trouver quelque chose digne d'intérêt. Mais chaque tentative se solda par un échec lamentable; soit les explorateurs revenaient bredouille, le marécage étant tout ce qu'il y a de plus ennuyeux et déplaisant, soit ils ne revenaient tout simplement pas. Dans le dernier cas, on assumait qu'ils avaient dû succomber à une quelconque maladie propagée par les insectes des marais, ou encore qu'ils s'étaient faits manger par des crocodiles... Mais la vérité est tout autre. Les marais abritent secrètement depuis toujours la civilisation des hommes-lézards, et ceux-ci font tout pour rester discrets le plus possible, craignant que l'intérêt des humains envers leurs marais ne puisse rien amener de bon pour eux. Ils ont donc tendance à rester cachés des explorateurs. Par contre, si ceux-ci s'aventurent trop loin dans les marais, ils s'occuperont de l'explorateur pour préserver leur secret.

Si les explorateurs sont agressifs, ils seront simplement tués sur le champ. Par contre, si ceux-ci semblent être pacifiques, et non avides de conquête de territoire, les hommes-lézards les endormiront à l'aide d'un poison somnifère. Ensuite, les explorateurs seront gardés en captivité quelques temps, environ un mois, le temps que le marais fasse son œuvre. En effet, dans les marais vit un petit insecte qui pond des larves dans le corps des humains, des elfes et des nains seulement. Ensuite, les larves remontent vers le cerveau pour parasiter son hôte. Arrivées à maturité (après un mois), les larves seront à jamais incrustées dans la tête de l'explorateur. Cela aura pour effet de rendre la victime plus primitive puisque certaines fonctions de son cerveau fonctionneront maintenant au ralenti. Ils auront tout l'air de sauvages sortis d'un endroit à peine civilisé. Puis, les explorateurs, maintenant devenus des hommes primitifs, seront simplement relâchés aux abords des marais où, en général, ils s'installeront en petites tribus qui déifient les hommes-lézards et qui confondent leurs anciennes vies avec leurs mythes et légendes inventés de toutes pièces. Les nouveaux explorateurs qui s'aventureront dans les marais rencontreront sûrement ces hommes primitifs, mais, comme leurs prédécesseurs, ils se lasseront vite de ces hurluberlus qui tentent d'imiter une société. Ainsi, les chances sont qu'un mois plus tard ces mêmes explorateurs viendront gonfler les rangs de ceux qu'ils prenaient pour des primates sans cervelle. Après un mois, il est purement impossible de revenir à son ancienne condition mentale.

Personne ne connaît l'existence de ces insectes, même les hommes-lézards qui attribuent le phénomène dégénératif àGaea et Ayka qui les protègent du reste du monde. Après un mois, ils ne s'intéressent plus du tout aux nouveaux hommes primitifs et les laissent à eux-mêmes... ce qui entraîne quelquefois de petites guerres entre tribus de primates. Parfois, les hommes-lézards viendront kidnapper quelques hommes primitifs pour servir de sacrifice à Ayka ou de servants dans les temples. Les sacrifices auront lieu un mois exactement après la capture des hommes primitifs pour symboliser le temps que Gaea et Ayka mettent à œuvrer sur l'esprit de l'ancien explorateur. Ensuite, lors d'une cérémonie mensuelle, les hommes choisis seront simplement éventrés au sommet du temple d'Ayka et leurs entrailles serviront d'engrais pour les plantes du temple de Gaea.

En apparence, les hommes-lézards vivent en petits groupes sans structure politique significative; c'est la loi du plus fort semble-t-il. En réalité, la société des hommes-lézards est organisée en petits clans, chacun ayant sa fonction et répondant aux ordres d'un autre clan en fonction de son ancienneté et de sa fonction. Au-dessus de tout ça, le grand chef, appelé grand Tikal, veille à ce que tout fonctionne. Le chef est élu pour une période indéfinie. Il ne sera remplacé qu'à sa mort ou quand un signe des dieux (ce qui est parfois très vague) demandera sa destitution.

La fonction des clans varie selon les besoins de la nation, mais en tout temps on retrouvera des clans qui s'occupent de nourrir le marais, la plupart du temps en cultivant certaines plantes à fruits, mais aussi en créant de petites rizières à l'intérieur des marais.

Il y a les clans qui s'occupent de la fabrication de vêtements, d'outils et de tous les autres biens matériels nécessaires à la vie dans les marais. Ces clans ont tendance à fabriquer ce qui est requis dans le moment mais certains clans se spécialisent dans certains domaines comme le cuir, les vêtements, le re-conditionnement des objets des explorateurs ou encore la fabrication d'armes pour les temps de guerre.

Un clan patrouille toujours les abords des marais pour capturer les explorateurs. Le clan qui occupe cette fonction peut changer, mais le nom, lui, reste toujours, les Zesschass, ce qui veut dire " randonneurs " dans le dialecte des hommes-lézards.

Individuellement, chaque homme-lézard est un combattant dès sa naissance. Les hommes-lézards qui démontrent une grande aptitude au combat seront promus au rang d' "Atinak", soit un grade plus bas que les Tinak (voir plus bas). Ce titre est comparable à celui de chevalier errant. Les Atinaks ont pour rôle de voyager dans le marais et de s'assurer que les hommes-lézards ne laissent pas de coté leurs aptitudes guerrières et qu'ils s'entraînent au moins une fois par mois. En cas de guerre, les Atinaks seront les premiers à être élevés au rang de Tinak (voir système de politique interne). En échange de leurs services de maîtres, les Atinaks demandent simplement de quoi se nourrir.

Les clans d'hommes-lézards vivent à l'air libre; aucune cité d'hommes-lézards n'existe dans les marais. Les hommes-lézards se contentent de se déplacer en pirogue et de vivre au grand air. Dans certain cas, des huttes temporaires sont construites pour abriter les hommes-lézards malades ou nécessiteux.

Relation avec les autres peuples

Les relations avec les autres peuples sont quasi inexistantes. En de rares occasions, de jeunes hommes-lézards et femmes-lézards aventureux sortent des marais pour découvrir le monde. Sinon, les hommes-lézards entretiennent une relation haineuse avec les elfes-noirs qui tentent parfois d'envahir les marais. En général, les elfes-noirs seront repoussés jusque dans les montagnes, puis laissés en paix.

Les elfes-noirs s'aventurent dans les marais pour deux choses : se procurer des esclaves robustes en grand nombre (l'humidité des cavernes est suffisante pour permettre aux hommes-lézards d'y vivre très longtemps) et tenter parfois de percer un passage jusqu'au Bastion pour ensuite remonter dans les Monts Remparts et ainsi rappeler leur existence aux nains.

Sinon, les hommes-lézards ont aussi des problèmes majeurs avec les hommes-rats qui possèdent une cité miniature souterraine au centre du marais. Ces hommes-rats, contrairement à ceux du désert qui ne vénèrent aucune divinité et ne pratiquent aucune magie, vénèrent Irmondul et pratiquent la magie. Les hommes-lézards tentent constamment de les sortir des marais, mais autant les hommes-rats sont impuissants à la surface du marais, autant ils sont d'une très grande puissance dans les souterrains sous les marais.

Les hommes-lézards, plus ancrés dans les traditions, n'aiment pas non plus les nains, les associant à la forge du métal, ce qui, chez les hommes-lézards, est réservé aux dieux.

La politique externe des marais de Katabuy se résume en deux concepts très simples :

  • Vivre et laisser vivre.
  • Ne pas être visible aux yeux du reste d'Illimune. Même les hommes-lézards qui quittent les marais comprennent ce principe et préfèrent prétendre venir d'une contrée éloignée ou raconter n'importe quelle autre histoire plutôt que de compromettre la vie dans Katabuy.

Secteur militaire

Les marais de Katabuy n'abritent pas vraiment d'armée, mais, en cas de besoin, chaque homme-lézard peut farouchement se défendre. En effet, bien que ceux-ci n'utilisent aucun métal, ils manient leur lance faite à partir de bois et de pierre de façon extrêmement habile. On estime à 9 000 le nombre d'hommes et de femmes-lézards en état de se défendre.

Commerce

Les hommes-lézards vivent en autarcie totale et ne pratiquent pas le commerce à proprement parler, mais plutôt une forme de troc basé sur le besoin de chacun. Si un homme-lézard a besoin de cuir, il va voir une tribu qui tanne le cuir, il explique son besoin et ce qu'il a offrir en échange s'il y a lieu. Les hommes-lézards n'attachent pas une grande importance aux biens matériels, ce qui assure le bon fonctionnement de ce système, puisque personne ne se laissera aveugler par l'avarice ou l'appât du gain. Ceci est surtout dû à leur éducation et au fait de ne pas avoir de maison, ce qui oblige les hommes-lézards à transporter toutes leurs possessions avec eux. Alors, le luxe de posséder devient un handicap majeur à leur mode de vie.

Politique intérieure

Comme dit plus haut, les hommes-lézards dépendent d'un système de troc basé sur le besoin de tous et chacun. Chaque petit clan d'hommes-lézards est chargé d'un aspect de la société : la chasse, la confection de vêtement, le clergé, la défense des marais, etc. Mis à part les clans qui s'occupent du fonctionnement du marais selon les besoins, seul deux clans existent en permanence, soit les Zesschass et les Atinak. Normalement, tout se gère automatiquement, mais pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'anicroche, un grand chef de tribu veille à l'intégrité des marais. Ce chef est élu par un signe des dieux et ne sera remplacé qu'à sa mort ou lorsque qu'un autre signe désignera un nouveau chef. Bien sûr, ces signes sont plus souvent qu'autrement très aléatoires, mais souvent très convaincants.

Le dernier Tikal (le titre de chef), le Grand Sissktha fut nommé à son poste lorsque qu'il tint tête au dernier chef, le défunt Bissktha, et qu'un éclair réduisit ce dernier en poussière. Tous les prêtres des hommes-lézards et les clans reconnurent alors un signe divin de bonne faveur envers Sissktha.

Bien que cela arrive très rarement, en cas de guerre, le Tikal nommera des Tinak, soit des généraux qui seront chargés de créer chacun une petite troupe qui défendra les marais à la manière d'une guérilla, préférant tendre des pièges, enlever des membres de l'armée ennemie de nuit, les piquer de loin avec des dards de sarbacanes empoisonnés, etc., pour convaincre les assaillants de rebrousser chemin.

Les principales forces de pression influençant le pouvoir en place

Bien sûr, même si le système de vie des hommes-lézards fonctionne, il est quand même très utopique et tout ne va pas toujours comme prévu. Certains hommes-lézards n'arrivent pas à vivre avec le principe d'utopie parfaite de la société des marais de Katabuy. La plupart d'entre eux quittent les marais et représentent à l'étranger les quelques hommes-lézards présents dans le monde. Il y en a aussi qui restent et tentent d'influencer la société de Katabuy.

Ces hommes-lézards qui tentent de changer le mode de vie des marais d'une manière ou d'une autre sont appelé des Onit. Parallèlement, une des insultes les plus graves de la langue des hommes-lézards ressemble étrangement au mot " Onit ". Aucun homme-lézard qui se respecte ne se déclarera Onit, mais il en existe quand même. On les retrouve souvent dans les clans aux tâches importantes tentant de noyauter la hiérarchie de chaque clan, ou encore dans l'entourage du Tikal. Si un homme-lézard venait à être identifié comme Onit, il aurait deux choix : prouver à la communauté qu'il peut changer d'une manière ou d'une autre (ce qui selon les rites locaux peut parfois être assez douloureux) ou quitter les marais.

De son côté, la caste des prêtres exerce elle aussi une certaine pression, externe puisque sa structure, avec celle des armées en cas de besoin, est la seule à être en dehors du système de société du marais. En effet, cette caste ne produit rien et se fait vivre par les autres clans, leur seul et unique rôle étant d'entretenir les vues religieuses des hommes-lézards et de préserver le culte de Gaea et d'Ayka.

La religion

Les hommes-lézards ont, depuis des temps immémoriaux, vénéré les deux mêmes déesses : Gaea et Ayka.

Leur connexion avec Gaea vient du fait que leur vie dans le marais est directement soutenue par la nature. Ils entretiennent la vie dans le marais au même point que la vie des marais soutient leur existence. Les prêtres de Gaea font office de juges, de conseillers et d'hommes-médecine auprès de la population. Leur parole est écoutée et leurs conseils sont recherchés par chaque homme-lézard dans le doute.

Le culte d'Ayka représente la force, la droiture et la loi dans les marais. En effet, les Tinak sont souvent des prêtres d'Ayka. De plus, en cas de conflit ou dans le besoin d'une force de l'ordre, on se tournera vers les prêtres d'Ayka.

Bien que les rites d'Ayka soient beaucoup moins, disons, agréables que ceux de Gaea, ils sont pourtant autant respectés et suivis par les habitant des marais. Même si les hommes-lézards ne possèdent aucun bâtiment permanent comme tel, il existe au cœur des marais deux immenses temples, l'un dédié à Ayka et l'autre à Gaea. Par pure tradition, seul les hommes-lézards ont pu poser les yeux sur ce temple et tout étranger qui réussirait à aller assez loin dans le marais pour les voir feraient face à certaines éventualités : devenir à jamais un serviteur des cultes ou encore servir de sacrifice au prochain rite mensuel d'Ayka.

De loin, le haut de ces temples est souvent confondu avec le sommet de petites montagnes au milieu de la jungle et ainsi, les aventuriers et explorateurs n'en tiennent pas compte. Le temple de Gaea est recouvert de plantes et d'arbres divers, alors que celui d'Ayka est caractérisé par son sommet où reposent près de 100 piliers pour y accrocher les sacrificiés qui y agoniseront pendant des jours.

De plus, les hommes-lézards croient que la forge du métal est réservée aux dieux seulement, et de ce fait, seul les prêtres peuvent travailler le peu de métal qui se retrouve dans les marais. Les autres hommes-lézards refuseront de réparer, modifier ou forger le métal advenant le cas qu'ils sachent seulement comment s'y prendre! Donc, dans le clergé, on transmet de prêtre en prêtre les connaissances de base du travail du métal, ce qui est loin d'être très poussé comme connaissance. Il est à noter qu'aucun prêtre n'acceptera de travailler le métal en dehors du temple ou à des fins autres que religieuses.

La population en chiffres

Les marais abritent globalement environs 13 000 hommes-lézards et 1000 Hommes-Rats dans des tunnels sous les marais. Les hommes-primitifs vivant aux abords du marais sont environ au nombre de 500 divisés en une bonne quinzaine de petites tribus. Compte tenu de la superficie des marais, ce nombre d'habitants peut sembler infime et c'est pourquoi les marais donneront l'impression d'être vides à première vue.

Autres éléments notables

Au cœur des marais, dans des souterrains, existe une cité d'hommes-rats qui, au grand dam des hommes-lézards, résiste toujours à l'éradication. Ce qui rend cette cité spéciale est que contrairement aux hommes-rats des Déserts du Sud, ceux-ci ne vivent pas dans une zone de magie morte et ont rejeté la technologie pour le cultisme d'Irmondul. Heureusement, les hommes-lézards ont un système immunitaire plus que développé, ce qui les empêche de mourir d'une des maladies concoctées par les hommes-rats...

Cette cité est plus précisément située sous les marais et seul les pompes à eau de fabrication des hommes-rats empêchent la cité d'être inondée. Le peu de métal que les hommes-rats sont capables de se procurer dans les marais est souvent fondu et reforgé pour réparer les pompes qui ne sont pas très fiables. Ainsi, il n'est pas rare que des secteurs de la cité d'hommes-rats se fassent submerger par les eaux, ce qui explique le petit nombre d'hommes-rats dans les marais, malgré leur rythme de reproduction effréné.

Les hommes-lézards ne connaissent pas la forge du métal, ni d'ailleurs aucune utilisation du métal, que ce soit pour la guerre ou pour l'usage commun de simples objets (comme des fourchettes). Les rares instruments métalliques existants dans la société proviennent des aventuriers et explorateurs morts dans les marais et, plus souvent qu'autrement, ces objet rouilleront, oubliés dans un coin. Le manque de connaissance des hommes-lézards est dû au fait qu'aucune mine de métal n'existe dans le marais et ses environs et que le peu de connaissance du métal est réservé aux prêtres qui l'utilisent seulement pour servir aux cultes. Les hommes-lézards sont tous végétariens (ils sont les descendants de lézards herbivores) bien que leur système digestif leur permette de manger de la viande. La viande est seulement mangée une fois par année lors de la grande fête d'Ayka. Bien sûr, les hommes-lézards qui quittent les marais ne respectent pas toujours cette tradition...